Été 2011- Partie seule pour deux mois en Asie Centrale, sans plan ni matériel, j’ai rencontré une Coréenne qui avait un réchaud, un Écossais qui avait une tente, un Anglais qui avait une canne à pêche, un Français qui avait de beaux yeux et une Polonaise qui avait la banane. Assez pour improviser trois treks en autonomie dans le Tien Shan kirghize et le Pamir tadjik, là où les cartes s’arrêtent … et où l’aventure commence !
Archives journalières: 15 août 2019
Ceci n’est pas un trek hors des sentiers battus. Pour sortir des sentiers, encore faut-il qu’il y en ait ! Le problème dans le haut Caucase, c’est qu’il n’y en a pas. Et c’est là que nous étions, mon Ecossais et moi. Perdus en pleine Svanétie, au nord de la Georgie. Gravir en autonomie et le Mt Layla (3.994m) et le Mt Tetnuldi (4.958m), passe encore. Mais qui a eu cette idée saugrenue de redescendre de l’autre côté ?
Pour une fois, ce n'est pas un récit autobiographique en montagne, mais une fiction sur une île. Une île à la dérive. C'était une période « especial ». Ce qu'il y avait de « especial », c’est qu’il n’y avait rien. Rien dans les magasins, rien à manger, nada. Par contre, il y avait de la salsa! Et de l’huile d’olive au marché noir. Et des dindons dans les baignoires. Vadrouille et magouille au pays de la débrouille… Une fiction déjantée, entre surréalisme flamboyant et communisme déclinant.